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Joseph Kabila» charge Elie Lungumbu et d’autres tueurs à gage, de supprimer un des témoins
« Je suis le seul officier qui a échappé à la prison et qui a assisté et voire participé aux assassinats de deux activistes de Voix sans Voix». […]«Je ne peux pas vous donner le nom de celui qui a commandité la mort de Chebeya, ajoute-t-il. Nous n’avons fait qu’exécuter l’ordre donné par le colonel Daniel Mukalay qui lui-même a été instruit par l’inspecteur général John Numbi. Nous étions en service commandé». […]
« Après l’annonce de la mort de l’activiste des droits humains, des «enquêteurs» envoyés par le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de Sécurité, Pierre Lumbi Okongo, ont auditionné plusieurs officiers de police de service le 1er L’OEIL DU PATRIOTE 2
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Grâce à différentes sources concordantes l’oeil du Patriote a pu dresser un portrait de cet ange de la mort au service de « Kabila ». LUNGUMBU Elie est né à Uvira, il est de tribu Rega en territoire de Mwenga dans la Province du sud Kivu. Son père Monsieur Lungumbu était infirmier à l’hôpital General d’Uvira au Sud Kivu , il est décédé en 2008 dans cette même ville.
Contrairement à notre imposteur national, son actuel employeur, Elie Lungumbu lui , a poursuivi des études universitaires à l’ISP Bukavu à la faculté d’histoire. Après l’ISP il a enseigné au collège Don Bosco de NGOZI au Burundi.
En 1992 il est présenté par Mr Bernard Kapenda (de nationalité Burundaise et Receveur de Douane à la frontière de Kiliba) au Colonel Dan Munyuza , officier de l’APR (Armée patriotique Rwandaise) qui le recrute pour rejoindre la rébellion en gestation de l’ AFDL.
En 1993, c’est également le même officier Dan Munyuza qui présente Elie Lungumbu à Laurent Désiré Kabila à l’hôtel Albatros à Bujumbura. C’est à la suite de cette rencontre qu’il sera obligé d’abandonner son travail de professeur pour se mettre au service personnel de Laurent Désiré Kabila en tant qu’agent de renseignement. Il effectuera plusieurs déplacements entre Bujumbura Kiliba et Uvira , avec son ami Mr Biankoko Ndaye un autre professeur de tribu rega également , recruté pour la même cause et qui travaille actuellement à Kinshasa au CNS.
Dès l’entrée en scène de l’AFDL en 1996, Elie Lungumbu et son ami Ndaye Biankoko quitteront Bukavu pour Kinshasa où Elie travaillera à l’état major sous l’autorité direct de « Joseph Kabila » qui est alors « Général » et chef d’état major. Son ami Ndaye Biankoko sera affecté au bureau des interrogatoires de L’ANR. Quelques mois plus tard en 1997 Elie Lungumbu reviendra à Bukavu pour faire la formation des cadres politico-militaires à Lemera au Sud Kivu. Mais il retournera à nouveau ensuite à Kinshasa pour travailler dans l’état Major d’ Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila ».Il effectuera dès lors plusieurs voyages secrets au Kivu, notamment pour des exécutions sommaires. En 2007, il a été désigné Directeur Provincial de L’ANR Sud Kivu (REDOC).Mais curieusement Elie Lungumbu n’y résidait pas . Plusieurs sources indiquent qu’il n’effectuait jamais plus de deux mois successifs au Sud-Kivu L’OEIL DU PATRIOTE 3 www.aparecordc.org L’OEIL DU PATRIOTE RDC : Kozanga koyeba ezali liwa lya ndambu
passant plus de temps à Kinshasa. Même l’AG Ndaruwezi n’a jamais semblé avoir le pouvoir de le suspendre quelque soit les reproches qu’il pouvait avoir à lui faire. Au Sud Kivu des pressions de la société civile et de la FEC (Fédération des Entreprise du Congo) contre lui, n’ont rien changé non plus : Elie Lungumbu ne reçoit ses ordres que de « Joseph Kabila ». Toutes les tentatives des uns et des autres pour déplacer du Sud Kivu cet ange de la mort, sont restées sans succès. Intouchable, même le Gouverneur n’a pas l’autorité sur cet homme de main de notre imposteur national. Aujourd’hui ses activités sont couvertes à la fois par la maison civile que dirige Monsieur André Mugalu et la fondation Laurent Désiré Kabila que dirige Janette « Kabila ».
RDC-Belgique : de Patrice Lumumba à Floribert Chebeya
Au moment où nous couchons ces lignes nous apprenons qu’Elie Lungumbu, cet ange de la mort a quitté Kampala ce dimanche 20 juin. En effet, se retrouvant sous les feux des projecteurs il a dû écourter sa mission macabre. Mais nos sources nous indiquent que « Joseph Kabila » reste déterminé à ne laisser aucune trace de son dernier forfait. Il a de nouveau confié à une autre équipe de tueurs la même mission que celle confiée à Elie Lungumbu, càd : faire taire définitivement le policier en cavale qui est devenu un témoin à la fois gênant et hors contrôle. N’est-ce pas un nouvel aveu flagrant de la culpabilité de notre imposteur national ?
Nous savons de source sure que le policier fugitif a pris contact avec au moins une chancellerie belge. Avec tous les éléments dont l’État belge dispose sur cette affaire , Le Roi Albert II peut-il réellement maintenir son voyage en RDC alors que tout accuse celui aux côtés duquel il devra parader en allant à Kinshasa ? Le tapis rouge que « Kabila » compte dérouler pour ses invités le 30 juin prochain, aura bel et bien la couleur du sang de Floribert Chebeya, de Fidèle Bazana, et des innombrables autres victimes congolaises de ce régime d’imposture et d’occupation.
Près de 50 ans après l’implication de la Belgique dans l’assassinat de Patrice Emery Lumumba , un meurtre dont les criminels n’ont jamais été puni, les dirigeants belges mesurent –ils à quel point ils hypothèquent leurs relations avec le peuple congolais endeuillé , en posant un acte qui s’apparentera à la caution de l’injustice et de l’impunité en République démocratique du Congo ? L’oeil du patriote continue à suivre de près cette affaire qui connaîtra surement d’autres rebondissements dans les jours à venir.
Suisse, le 23 juin 2010
Olivier Mata
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Mike Kilo, c’est sous ces initiales des noms que se présente un Sous Commissaire de la Police Nationale Congolaise en fuite à Kampala. L’homme se fait passer pour l’un de ceux qui avaient pris part active dans l’exécution de Floribert Chebeya et son chauffeur le 02 juin dernier à Kinshasa.Des sources concordantes soutiennent qu’après l’exécution du forfait, ce fameux Mike Kilo aurait trouvé abri à la résidence du général John Numbi. Le trouvant trop encombrant, Numbi lui aurait conseillé de quitter le pays pour se mettre à l’abri de tout soupçon. Sans hésiter, Mike Kilo va opter pour Kampala en Ouganda où il avait séjourné en mars dernier, dans une mission avec le colonel Daniel Mukalay dans le cadre de la chasse aux contrefacteurs de Francs Congolais. Alors, John Numbi lui tendra une somme équivalent à 1000 dollars US pour lui faciliter ce voyage avec promesse de faire plus quand il sera en Ouganda. Ils se seraient convenus qu’à défaut de transfert d’argent de la part de John Numbi, l’Ambassadeur du Congo à Kampala, Jean Charles Okoto, s’occuperait de sa prise en charge.
Cet argent lui a permis de traverser à Brazzaville avant de prendre son avion, Ethiopian Air Lines, pour gagner Kampala en Ouganda. C’est depuis une bonne dizaine de jours qu’il séjournerait dans la capitale ougandaise, soutiennent certaines sources.
Arrivé en Ouganda, le fameux Mike Kilo n’aurait pas obtenu tous les soutiens qu’il attendait de John Numbi. Ce qui l’aurait paniqué et poussé à chercher protection auprès de chancelleries occidentales. Il aurait ainsi adressé un mail à l’Ambassade de la Belgique à Kinshasa pour demander protection avant de livrer tout ce qu’il connaît sur cette affaire macabre. Pour attester sa présence effective à Kampala, la mission belge de Kinshasa lui aurait demandé d’entrer en contact avec l’Ambassade de Belgique de Kampala. Ce qu’il aurait déjà fait depuis quelques jours. Selon nos sources Mike Kilo aurait même déjà donné quelques éléments des preuves à l’Ambassade Belge de Kampala.Alors même que des rumeurs persistantes de la présence à Kampala d’un des tueurs de Floribert Chebeya circulent, nos sources confirment l’arrivée dans cette capitale ougandaise d’un certain Elie Lungumbu Mulonge téléphone +243999989999 (série de la présidence) connu comme un grand responsable de l’Agence National Renseignements. Coïncidence ? Trop beau pour y croire.
Elie Lungumbu est considéré par plusieurs analystes comme l’homme des mains, l’exécuteur des basses besognes du pouvoir en place à Kinshasa. Il est donné pour l’un des personnes les plus liées à Jeannette Kabila, la soeur jumelle du chef de l’Etat congolais dont la réputation en cette matière est avérée.Peut-on lier l’arrivée à Kampala de ce barbouze des services congolais à la présence dans la même ville du pseudo tueur Mike Kilo ?
Nos limiers suivent de près ce dossier et nous vous promettons d’autres révélations dans les prochaines heures.
Le Millénaire
juin. Certains d’entre eux sont passés aux aveux. Le «policier fugitif» poursuit sa narration : «Après l’arrestation du «colonel Daniel» et de certains de mes collègues, je suis entré en clandestinité. Je me suis présenté par la suite à la résidence de l’inspecteur général John Numbi qui m’a remis une somme de mille dollars en me conseillant de «disparaître». Cet argent m’a permis de voyager. L’inspecteur général avait promis de m’aider via notre ambassade à Kampala. J’ai trouvé porte close tant auprès de l’ambassadeur Jean-Charles Okoto que de son conseiller le colonel Marcel Mbangu. Personne n’a voulu me prendre au téléphone. «J’ai eu dès ce moment la conviction qu’on veut me sacrifier alors que je détiens des secrets d’Etat. J’apprends d’ailleurs qu’un certain Elie Lungumbu, un Rega, est arrivé à Kampala avec pour mission de m’éliminer physiquement».(www.congoindependant.com)
Qui est Elie Lungumbu Mulonge ?
Obsèques de Floribert Chebeya
Près d'un millier de personnes rassemblées dans un stade de Kinshasa, dont des diplomates, ont rendu samedi un dernier hommage au militant congolais des droits de l'Homme Floribert Chebeya, retrouvé mort dans sa voiture le 2 juin.
Dépôts de gerbes de fleurs, témoignages, danses et chants traditionnels ont marqué le début de la cérémonie funèbre du président de l'ONG la Voix des sans-voix (VSV), en présence de membres du gouvernement congolais, dont les ministre de la Justice et du Budget.
Une messe a été ensuite célébrée en la cathédrale de Notre Dame du Congo
Vendredi plus de 500 personnes ont assisté à la levée du corps du militant congolais des droits de l'Homme Floribert Chebeya.
Son cercueil avait été transporté de l'hôpital général dans une ambulance jusqu'au stade vélodrome de Kitambo où la dépouille a été exposée jusqu'à samedi Autour de la veuve, des enfants et membres de la famille de Floribert Chebeya, plusieurs centainens de personnes étaient présentes.
Le cortège s'est dirigé ensuite vers le cimetière de Benseke dans la banlieue de la capitale. Un long cortège de plusieurs dizaines de voitures a ensuite suivi l'ambulance dans une lente procession, jusqu'au domicile de M. Chebeya, vêtu d'un costume et ganté, visible à travers des ouvertures en verre du cercueil. Des policiers anti-émeutes étaient déployés tout au long de la procession qui s'est déroulée dans le calme.
En avant du cortège se trouvait une banderole sur laquelle on pouvait lire: "La société civile congolaise: nous réclamons une enquête indépendante, crédible et transparente".
Floribert Chebeya, 47 ans, avait disparu le 1er juin avec son chauffeur Fidèle Bazana, après s'être rendus à l'inspection générale de la police.
Le président de l'ONG la Voix des sans-voix (VSV) avait un rendez-vous, qui n'a pas eu lieu, avec le chef de la police, John Numbi.
Il a été retrouvé mort le lendemain à l'arrière de sa voiture, les mains liées dans le dos, sur une route en périphérie de Kinshasa.
Le corps de son chauffeur n'a jusqu'ici pas été retrouvé.
Selon l'avocat de la Voix des sans voix, Floribert Chebeya préparait une plainte (qui a été déposée devant la justice belge le 5 juin) contre l'inspecteur général de la police, le général John Numbi et le général Denis Kalume, ancien ministre de l'intérieur.
Floribert Chebeya tenait les deux hommes pour responsables de la répression de 2007 et 2008 dans le Bas-Congo, qui avait fait plus de 300 morts.
Le meurtre de Floribert Chebeya a suscité une vive émotion en RDC où il était très respecté, et de nombreuses réactions également à l'étranger.
Une dizaine de policiers ont été arrêtés et le général Numbi a été suspendu dans le cadre de l'enquête, confiée depuis peu à la justice militaire.
Mais les causes de la mort et les circonstances du meurtre du militant restent encore inconnues.
On attend les résultats de l'autopsie à laquelle participent des médecins légistes néerlandais.
Olivier Mata
Les observateurs avertis de la crise que traverse la République démocratique du Congo se doutent tous désormais que l’assassinat du président de l’ONG la Voix des sans voix et de son chauffeur membre également de la VSV, n’a pas fini de provoquer des remous au pays de Lumumba et de Simon Kimbangu. Chaque jour qui passe rappelle à ceux qui pensaient profiter de ce crime odieux que Floribert Chebeya qu’il soit mort ou vivant continuera à leur enlever le sommeil. Ses meurtriers apprennent maintenant à leurs dépens que le temps de leur impunité arrive à son terme. « Joseph Kabila » le commanditaire de cet acte barbare est tellement aux abois qu’il enchaine les gestes qui confirment à tous sa culpabilité dans cette sordide affaire.
C’est en effet dans ce registre qu’il faut ajouter le dernier témoignage de l’un des participants à l’assassinat du président de la VSV et de son chauffeur. Ce policier , témoin en cavale se trouvant aujourd’hui en dehors du pays, a réussi à entrer en contact avec deux médias indépendants : www.lemillenaireinfoplus.com et www.congoindependant.com . Il a ainsi pu livrer à l’opinion publique nationale et internationale sa part de vérité dans les 2 homicides que la « haute hiérarchie » leur avait ordonné d’exécuter. Ses propos dont voici un extrait tiré du site www.congoindependant.com sont accablants pour « Kabila » et ses sbires :
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